Après plus de 25 ans d'existence, le célèbre plugin d'Adobe cessera en 2020. "Compte tenu des évolutions, et en collaboration avec plusieurs partenaires, notamment Apple, Facebook, Google, Microsoft et Mozilla, nous arrêterons de mettre à jour et de distribuer Flash Player fin 2020", précise l'entreprise.
Une technologie vieillissante
Flash Player avait deux défauts principaux : il était très gourmand en ressources et était décrié pour ses failles de sécurité. La généralisation de nouveaux standard comme le HTML 5 sur des navigateurs tel que Google Chrome a signé la fin pour Flash qui n'était plus utilisé que par 6.3% des sites Internet.
Flash est né sous le nom FutureSplash Animator en 1995. Créé par une start-up rapidement rachetée par Macromedia, le logiciel, qui permet à l’époque de réaliser des animations basiques, évolue très vite : après une première version sous le nom de Flash en 1996, des évolutions successives ajoutent des fonctions permettant de programmer des scripts, de gérer le son, les interactions… Le succès est colossal : à une époque où même la vidéo est un format complexe à manier sur le Web, Flash ouvre des possibilités créatives gigantesques. A tel point que le lecteur Flash Player est rapidement fourni de base sur Windows XP. En 2005, au summum de son succès, Macromedia est rachetée par Adobe – pour l’équivalent à l’époque de 3,7 milliards de dollars en actions.
Mais Flash souffre aussi de nombreux défauts. Les chercheurs en sécurité informatique y découvrent très fréquemment des failles de sécurité qui nécessitent de multiples et agaçantes mises à jour. Le système est fermé, ses animations sont souvent lourdes et ralentissent le chargement des pages Web, voire font « planter » les navigateurs lorsqu’elles sont mal optimisées.
A la fin des années 2000, les critiques sont omniprésentes, et Apple décide de ne pas intégrer Flash sur son nouvel iPhone. Steve Jobs expliquera sa décision en 2010, dans une lettre ouverte qui fait grand bruit : le fondateur d’Apple y estime que le système fermé de Flash est dangereux, que le logiciel est inutilement lourd, et que l’avenir est aux standards ouverts du Web.
Une technologie vieillissante
Flash Player avait deux défauts principaux : il était très gourmand en ressources et était décrié pour ses failles de sécurité. La généralisation de nouveaux standard comme le HTML 5 sur des navigateurs tel que Google Chrome a signé la fin pour Flash qui n'était plus utilisé que par 6.3% des sites Internet.
Flash est né sous le nom FutureSplash Animator en 1995. Créé par une start-up rapidement rachetée par Macromedia, le logiciel, qui permet à l’époque de réaliser des animations basiques, évolue très vite : après une première version sous le nom de Flash en 1996, des évolutions successives ajoutent des fonctions permettant de programmer des scripts, de gérer le son, les interactions… Le succès est colossal : à une époque où même la vidéo est un format complexe à manier sur le Web, Flash ouvre des possibilités créatives gigantesques. A tel point que le lecteur Flash Player est rapidement fourni de base sur Windows XP. En 2005, au summum de son succès, Macromedia est rachetée par Adobe – pour l’équivalent à l’époque de 3,7 milliards de dollars en actions.
Mais Flash souffre aussi de nombreux défauts. Les chercheurs en sécurité informatique y découvrent très fréquemment des failles de sécurité qui nécessitent de multiples et agaçantes mises à jour. Le système est fermé, ses animations sont souvent lourdes et ralentissent le chargement des pages Web, voire font « planter » les navigateurs lorsqu’elles sont mal optimisées.
A la fin des années 2000, les critiques sont omniprésentes, et Apple décide de ne pas intégrer Flash sur son nouvel iPhone. Steve Jobs expliquera sa décision en 2010, dans une lettre ouverte qui fait grand bruit : le fondateur d’Apple y estime que le système fermé de Flash est dangereux, que le logiciel est inutilement lourd, et que l’avenir est aux standards ouverts du Web.